l’histoire

En 1933, un avion de bombardement, « Bloch », traverse le ciel yonnais. Son moteur a des ratés. Une panne qui oblige son pilote à se poser. Tout se passe sans encombre. Il atterrit, répare et redécolle. « À l’époque, les avions pouvaient se poser facilement dans un pré, raconte Alain Boehm, secrétaire de l’aéroclub yonnais. Dans son rapport, le pilote signalera qu’il existe une belle plateforme à cet endroit recouverte d’ajoncs. » Il aura donc suffi d’un raté, pour qu’en 1936, l’aérodrome des Ajoncs voie le jour.
Le 29 octobre 1936, le Conseil municipal prend la décision de créer un terrain d’aviation. En plus d’être utile à l’aéroclub local, son intégration dans le plan national d’infrastructure aéronautique permettrait de recevoir des subventions du ministère de l’Air et également de bénéficier de crédits au titre des grands travaux destinés à lutter contre le chômage. Le maire aimerait aussi que, par ce moyen, La Roche-sur-Yon puisse retrouver une garnison. En effet, le régiment d’infanterie qui stationnait en ville avant 1914 a été dissous en 1920 et il n’a pas été remplacé en dépit ATLAS France ATLAS Belgique des efforts de la municipalité (5). Le Conseil municipal est optimiste, il espère l’ouverture du terrain en 1937 et son intégration en tant qu’escale de la future liaison Cherbourg-Nantes-Bordeaux (6). La plate-forme sera exploitée par l’Aéro-Club Yonnais. source anciens aérodromes.com

l'aérodrome profite de l'abandon du projet de Notre-Dame-des-Landes

Le préfet de Vendée a annoncé l’installation d’un poste frontalier sur l’aérodrome des Ajoncs, à La Roche-sur-Yon. En clair, un poste douanier va être mis en place. 

Cette installation va ainsi permettre l’atterrissage d’avions étrangers à l’Espace Schengen, à La Roche-sur-Yon. Ceux-ci n’avaient plus l’autorisation d’atterrir ici depuis 2016. L’Etat n’avait, alors, pas jugé bon de reconduire la dérogation accordée en septembre 2014.

Les avions qui venaient d’un pays hors-Europe étaient donc contraints d’atterrir ailleurs : à La Rochelle, Poitiers ou Nantes. Avant de pouvoir rejoindre la Vendée. Ils étaient presque 200 en 2016, à devoir faire ce détour. 

les présidents du club

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